Un destin tout tracé. La vie des pupilles en Ille-et-Vilaine au début du XXe siècle (1900-1946)
par Martine FAUCONNIER-CHABALIER
10 décembre 2024, 14h30
musée des beaux-arts
Des enfants abandonnés et des orphelins sont pupilles de l’État. D’autres enfants le deviennent par décision judiciaire, suite à une déchéance ou une délégation de la puissance paternelle. Au XIXe siècle et jusqu’en 1904, ce sont les hospices qui s’en chargent. Une loi du 27 juin 1904 confie cette mission au préfet et à ses services de l’Assistance Publique. La vie institutionnelle des plus jeunes commence par la pose d’un collier. Celui-ci porte en Ille-et-Vilaine, d’un côté le nom du département et le numéro d’immatriculation, de l’autre un portrait. Celui-ci représentait Saint Vincent de Paul au début du siècle.
La conférence présente la vie de ces pupilles en Ille-et-Vilaine pendant la première moitié du XXe siècle. Leur enfance, partagée entre école publique et messe du dimanche, s’inscrit dans la ruralité. Ils entrent ensuite très tôt dans la vie active.